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Ven. 13

Fév. 2015

19h —

Ces filles là

Lecture spectacle

D'Evan Placey

Les filles de Sainte Hélène ont grandi ensemble. Elles ont juré qu’elles seraient amies pour la vie. Mais quand une photo de Scarlett nue fait le tour des élèves, les filles l’évitent, chuchotent, et les garçons rigolent. Isolée, harcelée, Scarlett est obligée de changer de lycée. Mais son histoire la rattrape, sa photo circule à nouveau. Elle disparaît et les médias s’emparent de l’histoire.  Au milieu du chœur des filles, surgissent des voix plus anciennes, celles de femmes de générations passées, des années 20, 60, 80, des femmes qui se sont battues pour leurs droits, leur liberté.

Ces filles-là fait entendre les voix de très jeunes filles autour de ce qu’on appellerait une rumeur, au sens sociologique du terme. La fulgurante férocité de l’adolescence s’allie à la rapidité de la technologie. Comment enfle une rumeur ? Quelles pressions subissent les adolescentes aujourd’hui, soumises aux images stéréotypées de la femme, aux injonctions à se définir par le groupe et l’image de soi ? Comment l’individu peut-il se construire sans éprouver la limite entre virtuel et réel, entre soi et les autres ? Une forme polyphonique et narrative, qui laisse émerger une fine critique de nos sociétés hyper-connectées et hyper-technologisées.

Leyla-Claire Rabih

Maison Folie Wazemmes

Lille

Inédit, première lecture française

Mise en espace Leyla-Claire Rabih

Avec Céline Dupuis, Floriane Potiez
et Jeanne Bonenfant, Suzanne Gellée,
Lou Valentini

Première traduction française

d’Adelaïde Pralon

Avec le soutien de la Maison Antoine Vitez

Maison Folie Wazemmes

Lille

Mise en espace Sandrine Roche

Avec Pédro Cabanas, Lyly Chartiez, Fanny Chevallier, Farido Ounchouiene et Victor Guillemot 

Les musiciens SHRI, et JC001 (chanteur du Peuple de l’herbe) sont invités sur cette lecture

21h —

— Buffet convivial —

Lecture concert

Des cowboys

De Sandrine Roche

« J’ai toujours dit qu’il n’y avait rien de meilleur pour un homme que d’être assis sur un cheval. »

Ronald Reagan 12 août 1987

 

Un vieux dicton de l’ouest affirme qu’ « un homme sans cheval est tout sauf un homme ». Et un homme sans chaussures ? Sans chapeau ? Sans rien ? Est-ce que c’est encore un homme ? ce texte joue avec les codes du western pour s’inscrire dans notre société capitaliste : conquête, possession, territoires, frontières, duels, loi du plus fort… autant de notions transposées dans nos vies quotidiennes, pour comprendre ce que devenaient nos identités, nos langues, et nos corps dans le grand marché du vendu/acheté.

L’envie de travailler sur Des cow-boys est née de la série de règlements de comptes marseillais dont j’ai été le témoin médiatique en 2012. Un western s’est rapidement imposé ; un espace où le plus fort fait la loi ; où la loi dépend de l’argent : où l’argent créé le monde… J’ai ensuite beaucoup voyagé. J’ai observé les corps, les attitudes, les regards ; j’ai étudié le vocabulaire en fonction des espaces, des âges, des contextes … Je me suis intéressée de près à ce que représentait l’inconnu, l’autre, l’ailleurs, l’étranger. A ce que représentait notre vivre ensemble. Et j’ai décidé de travailler sur le contenu du texte d’abord en regardant et en écoutant des gens. En discutant ensemble de notre « être ou ne pas être » cow-boys. Et j’ai écrit un texte qui parle.

Sandrine Roche

Ancre 1
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