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Ve.15

Fév. 2013

19h —

l’Atelier Volant

Lecture performance

De Valère Novarina

« Boucot : Chers amis, si je suis avec vous ce soir, ce n’est pas pour vous assommer mais pour avoir avec vous une sorte de dialogue à bâtons rompus. Je vais répondre à vos questions en langue française. On a pu remarquer, ces derniers temps, une certaine agitation dans les clapiers. Qu’est ce qui ne va pas ? Dites ? Allô, allô, répondez, mes services d’information vous écoutent » ... 

L’Atelier volant est la toute première pièce écrite de Valère
Novarina, en 1971. On suit la vie d’une petite entreprise où des employés s’essoufflent pour leur patron, Monsieur Boucot (bouche). Ce texte, en se raillant des idéologies marchandes, cherche à interroger notre rapport au langage, et place l’acteur, son corps et sa parole, au coeur du théâtre. C’est parce qu’il maîtrise la langue que le patron commande et qu’il peut escroquer. Mais quelle est cette langue qu’il maîtrise ? Et comment lui tordre le cou ? La renverser ? 

 

Comment se libérer de cette langue communicante, despotique, qui écrase le singulier, l’inattendu, qui n’autorise pas l’étrange, l’incompréhensible ? J’ai regroupé quelques scènes de ce texte. A travers ces scènes entre Boucot et ses employés, je voudrais qu’on entende la difficulté de la parole, cette difficulté que l’on a à toucher avec le langage, l’étrangeté, la complexité, l’anormalité,
la folie qui siègent en chacun de nous.

Cédric Orain

la Condition Publique

Roubaix

Mise en espace Cédric Orain

Avec Carmelo Carpenito, Charles Compagnie, Olivier Brabant

Théâtre de l’Oiseau Mouche

Le Garage / ROUBAIX

Mise en espace Arnaud Anckaert

Avec Martial Bourlart

et Hervé Lemeunnier

Comédiens de la Cie L'Oiseau Mouche

Traduit de l’anglais par Philippe Le Moine et Pauline Sales 

21h —

Lecture spectacle

Débris

De Dennis Kelly

« La porte du salon s’ouvre et je fais mon entrée. Pas de cadeau, pas de crème glacée, pas de gâteau d’anniversaire, pas de vodka, pas de bande d’ados boutonneux et incompris, pas de flopée d’enfants hurlant joyeux anniversaire, simplement un échafaudage à terre et mon père mourant crucifié, le jour de mon seizième anniversaire. Bonjour mon entrée dans l’âge adulte ».

Débris, de Dennis Kelly, est un texte coup de poing. On y parle de débris, d’ordures, mais surtout d’humanité. C’est cette humanité profonde, sensible, que je trouve dans les personnes de Martial et d’Hervé. Il s’agit d’une lecture mise en espace où ces deux là, l’un jouant une femme, Michelle, l’autre jouant un homme  également nommé Michel, nous racontent leur vie. Le jour où tout a basculé. Le jour où ils ont perdu leurs parents. A travers une série de récits rocambolesques, parfois sordides mais souvent drôles et émouvants, le couple frère/soeur semble remonter à l’origine : le mystère d’être en vie. Et ces deux là sont diablement vivants.  Avec un minimum de moyens, deux chaises, quelques bouts de costumes et des micros, ils nous emmènent dans leur monde, un peu à la manière des conteurs, ou des stand up. Débris devient alors une fable des temps modernes. Arnaud Anckaert

Ancre 1

22h —

Sinyaya Kozha
Une peau bleue

Concert

Travailler avec Thierry n’a rien à voir avec ce que l’on peut connaître ou vivre avec d’autres musiciens. Ca se passe ailleurs, dans le pays de Thierry. L’apprentissage du texte, quand il y en a un, est déjà une étape particulière. C’est une recherche de sons, de syllabes et d’images pour retrouver le texte, qu’il soit en français, en anglais ou en russe. Nous avons également développé d’autres langages et codes musicaux, les partitions se transforment alors en dessins, en couleurs, en paysages, et le chant de Thierry offre dans ce domaine une palette sonore incroyable.

Le travail musical est tout aussi passionnant, il va de la ballade rock, à l’improvisation totale. Les morceaux sont donc tous composés sur mesure afin de parcourir au mieux les capacités rythmiques et mélodiques de Thierry.

Ben Delvalle

« Thierry, avec cette voix qui passe des aigus aux graves avec une aisance insoupçonnée, nous fait traverser des continents, des espaces temps, comme un rocker qui aurait survécu à quelques chemins mortels, à quelques paradis mirages ».

Christophe Piret

Théâtre de l’Oiseau Mouche

Le Garage / ROUBAIX

Concert du théâtre de chambre-232U

 

Musiques Benjamin Delvalle Interprétation Thierry Dupont

Textes et mise en scène
Christophe Piret

 

Thierry Dupont, comédien de la Compagnie de l’Oiseau Mouche, chante des chansons originales dans des langues pas toujours identifiées, et mises

en musique par le compositeur Benjamin Delvalle. 

Ancre 2
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